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Le végétarien organise le repas autour d’un plat central qui sera composé sur la base d’une céréale, souvent accompagnée d’une légumineuse et de légumes.

Petit rappel : Un végétarien ne mange ni viande ni poisson mais tolère généralement les œufs, les fromages et autres produits laitiers. Un végétalien va plus loin et ne consomme aucun sous-produit animal tel que les œufs, les fromages et les autres produits laitiers ainsi que le miel.

  • Nombre de végétariens : France : 1,7 % de la population environ, soit 750 000 à 1 million de personnes. Suisse et Allemagne : 8 à 9 %. Europe : 5 %. Inde : 30 %.
  • Protéines végétales et animales : Les bovins ruminent 36 % des récoltes mondiales de céréales ; ce chiffre est de 70 % pour les pays industrialisés. Il faut 2 à 15 kg de protéines végétales pour produire 1 kg de protéines animales. Si l’humain consommait directement les protéines végétales, on pourrait nourrir 7 à 10 fois plus de personnes.
  • Déforestation : Les importations de soja pour nourrir les élevages sont responsables de la déforestation de l’Amazonie. 50 % des terres agricoles au Brésil sont consacrées à la culture de soja pour le bétail sans laisser assez de terres pour nourrir tous les gens sur place.
  • Effet de serre : l’agriculture y contribue pour environ 23 % (gasoil des engins agricoles, production d’engrais et pesticides, méthane des bovins, transport…)
  • Eau : il faut 50 000 litres d’eau pour produire 1 kg de bœuf en élevage intensif.
  • Pêche : il faut 5 kg de poisson pour produire 1 kg de poisson d’élevage. 30 % de la pêche est utilisée pour nourrir les animaux d’élevage (poulets, porcs, poissons).

Source : Association Végétarienne de France

Peut-on faire autrement que de manger les animaux ?
Est ce qu’il y a suffisamment de protéines dans les végétaux pour vivre en bonne santé ?

L’Association Américaine de Diététique est une organisation de renommée internationale, comprenant près de 70.000 membres (diététiciens et nutritionnistes).
Leur position vis-à-vis du végétarisme et du végétalisme fait l’objet d’un rapport, disponible sur leur site (en anglais), et remis à jour régulièrement. Comme l’AAD est une référence en matière de diététique outre-Atlantique, il semble important que sa position favorable au végétarisme soit mieux connue en France, où une partie du milieu médical officiel reste encore persuadée qu’en dehors de la viande il n’y a point de salut.

  • Position officielle traduite (avec références des études) en format PDF
Résumé de la Position officielle :

Les régimes végétariens menés de façon appropriée sont bons pour la santé, adéquats sur le plan nutritionnel et sont bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Environ 2,5% des adultes aux Etats-Unis et 4% des adultes au Canada suivent une alimentation végétarienne. Par définition, l’alimentation végétarienne exclut viande, poisson et volaille. L’intérêt pour le végétarisme semble s’accroître si on considère le nombre de restaurants et de services de restauration universitaire proposant régulièrement des repas végétariens. Les ventes d’aliments adaptés aux végétariens ont augmenté de façon importante, et ces aliments sont disponibles dans beaucoup de supermarchés.

Ce document est un compte-rendu des données scientifiques actuelles concernant les nutriments importants pour les végétariens, incluant les protéines, le fer, le zinc, le calcium, la vitamine D, la vitamine B2 (riboflavine), la vitamine B12, la vitamine A, les acides gras de la série oméga-3, et l’iode. L’alimentation végétarienne, y compris végétalienne, peut couvrir les apports recommandés en tous ces nutriments. Dans certains cas, utiliser des aliments enrichis ou des suppléments peut aider à couvrir les besoins en certains nutriments.

Une alimentation végétalienne bien planifiée et les autres types d’alimentations végétariennes sont appropriés à toutes les périodes de la vie, y compris la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance, et l’adolescence.

Les régimes végétariens offrent de nombreux bénéfices nutritionnels, parmi lesquels des taux moins élevés en graisses saturées, cholestérol et protéines animales ainsi que des niveaux plus élevés en hydrates de carbone (glucides), fibres, magnésium, potassium, folate (ou vitamine B9) et en antioxydants comme les vitamines C et E et en phytochimiques. Les végétariens présentent des indices de masse corporelle inférieurs à ceux des non-végétariens, ainsi que des taux plus faibles de mort par maladie coronarienne ; les végétariens présentent aussi des niveaux plus faibles de cholestérol sanguin, des pressions sanguines plus faibles, et sont moins sujets à l’hypertension, au diabète de type 2 ou « diabète gras », et aux cancers de la prostate et du colon. Bien que de nombreux programmes institutionnels alimentaires financés par le gouvernement puissent satisfaire les végétariens, peu d’entre eux propose actuellement des plats convenant aux végétaliens.

Du fait de la diversité des pratiques alimentaires chez les végétariens, une évaluation individuelle des apports alimentaires est nécessaire. Les professionnels de la diététique ont pour responsabilité de soutenir et d’encourager ceux qui montrent un intérêt pour le végétarisme. Ils peuvent jouer un rôle clé en informant leurs patients végétariens sur les aliments riches en certains nutriments, l’achat de nourriture et sa préparation, et les modifications alimentaires qui peuvent être nécessaires pour satisfaire aux besoins individuels. Organiser des repas végétariens peut être simplifié en utilisant un guide alimentaire indiquant les groupes d’aliments et la taille des portions de base.

Source : http://vegenutrition.free.fr